Brèves de comptoir

 Comme on aime bien quand notre municipalité de gauche produit des textes qui énervent la droite, et plus encore l'extrême-droite, on vous reproduit celui-ci :
Communiqué de presse du Conseil administratif de la Ville de Genève (21 juin 2023)
La Ville de Genève signe l’appel européen «nos villes, nos voix» Porté par le réseau européen «Voting Rights for All Residents» (VRAR) et adressé aux villes, l'appel demande que « le droit de vote et d'éligibilité soit garanti à nos citoyen-ne-s, quelle que soit leur nationalité ». Alors que le Grand Conseil va débattre prochainement de l’initiative IN-189, qui vise à octroyer le droit de vote et d’éligibilité aux niveaux communal et cantonal aux personnes étrangères résidant en Suisse depuis plus de huit ans, le Conseil administratif s’associe pleinement à l’appel « nos villes, nos voix » et aux objectifs qu’il poursuit. Il est en effet convaincu qu’accorder des droits politiques égaux aux personnes de nationalité étrangère pourrait non seulement renforcer la légitimité de notre démocratie, mais constituerait également un facteur clé d’intégration et de cohésion sociale, dans une commune où 49% de la population n'a pas la nationalité suisse.

«Je ne serai pas candidat au Conseil fédéral pour une nouvelle législature à la fin de l’année. Après 20 années intensives de politique fédérale, dont 12 au Conseil fédéral, et après avoir géré la crise du Covid, où il s'était invité tous les jours dans notre vie quotidienne pour nous annoncer les emmerdements à venir, puis leur fin, Alain Berset a annoncé son départ à la fin de l'année. Et dans un message aux membres du PS, contre qui il avait réussi à imposer le report d'un an de l'âge de la retraite des femmes, il conclut: «Je continuerai de m’engager jusqu’à la fin de l’année, avec toute mon énergie, pour une Suisse solidaire». C'est bien. Et après la fin de l'année, quoi ? Il va virer à gauche? En attendant quoi, à gauche, précisément, on commence à se poser les une sur les autres des regards lourds de suscpicions: qui, pour remplacer Borsalino? Les Verts ont tiré les premiers, dans un commu-niqué où ils annoncent vouloir «faire valoir (leur) droit à un siège». Quitte à le chourer aux socialistes avec le soutien d'au moins deux des trois partis gouvernementaux de droite ? Ah ben faut ce qui faut, hein, quand on veut entrer dans le «cartel du pouvoir» (c'est comme ça qu'ils appellent le Conseil fédéral, du moins tant qu'ils n'auront pas réussi à s'y asseoir). Au PS aussi, on se scrute : qui présenter pour garder le siège après Berset ? Le parti a six mois pour en décider, mais des noms circulent déjà: La Bâloise Eva Herzog, ca-ndidate malheureuse face à Elisabeth Baume-Schneider, le Bernois Matthias Aebischer (mais il y a déjà un Bernois au gouvernement : Albert Rösti), le Zurichois Daniel Jositsch, incarna-tion de l'aile droite du parti (et qui a le même coiffeur que Berset), le Bâlois Beat Jans, le Grison Jon Pult (mais il est Romanche, et est donc considéré comme un «latin», et avec Baume Schneider et en comptant Berset les «latins» sont devenus majoritaires au Conseil fédéral...). Passionnant, tout ça, non ? Non ? Ah bon...

A Bienne, en votation populaire, le nouveau règlement sur l'affiche publicitaire a été accepté, et il impose désormais que les affiches posées sur les panneaux de la Ville soient rédigées dans les deux langues officielles loca-les, l'allemand et le français (parlé par plus de 43 % de la population). C'est une victoire pour la Municipalité de gauche et son maire, le socialiste Eric Fehr, et une défaite pour la droite, les milieux économiques et les entreprises nationales d'affichage, qui dénoncent une «entrave à la liberté du commer-ce». Une entrave, pourquoi ? Il s'agit juste de permettre aux passants de lire sur les panneaux d'affiche des conneries en deux langues...


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