Fonds de tiroir

 Le représentant du MCG au Conseil de fondation de la Fondetec (Fondation de la Ville de Genève ppour le soutien à la création d'entreprises de proximité) avait été révoqué par le Conseil municipal, suite à une l'agression qu'il avait commises sur le représentant d’ «Ensemble à Gauche» en pleine séance du Conseil de fondation. Le èmecégiste cogneur a fait recours contre la procédure de vote adoptée par le Conseil municipal, et donc sa révocation, estimant qu’il n’avait pas été entendu de manière correcte. La chambre administrative lui a donné raison sur ce point, mais la décision de suspension provisoire reste valable. Le Bureau du Conseil municipal a donc confirmé que le èmecégiste ne peut plus siéger au Conseil de Fondation, puisqu'il est suspendu, mais ne peut pas non plus en être considéré comme exclu puisque la procédure d'exclusion, a été annulée. Donc, il continue à représenter formellement le MCG dans un Conseil de Fondation où il ne peut pas réellement siéger. Et le bureau conclut: «il sera pris le temps nécessaire pour analyser la situation afin que notre Conseil municipal puisse prendre une nouvelle décision dans le respect du droit d’être entendu de Monsieur Thomas Zogg» (le représentant MCG). Il sera donc entendu. Tout en restant suspendu. Puis, vraisemblablement, à nouveau exclu. Un début de mouvement perpétuel, quoi. Parce qu'on est inventifs, au Conseil municipal...

Le 9 décembre, nous raconte «20 Minutes», le «Ski Club Académique Suisse» (SAS, dont on avoue avoir ignoré l'existence) tenait dîner à Saas Fee. C'était sûrement sympa comme tout, jusqu'à ce qu'un homme de 68 ans, membre de la section genevoise du SAS, se lève de sa chaise et fasse un salut nazi. Un témoin raconte les réactions des autres convives: «Certains ont quit-té la salle, d'autres ont commencé à pleurer et des sponsors se sont retirés». Les instances dirigeantes du SAS ont, dans un communiqué envoyé à tous les membres, con-damné «fermement» un geste que la présidente du Comité central dénon-ce comme «totalement inapproprié et attentatoire aux valeurs fonda-mentales du SAS», et le Comité central a exclu pour deux ans l'indi-vidu que ses amis décrivent dans «20 Minutes» comme «un original qui aime à se faire remar-quer par des pitreries». Des «pitreries», un salut nazi? Dans le «Dictateur» de Chaplin, peut-être, et encore...

Le 3 mars, on ne votera pas seulement sur (et pour) une 13 rente AVS, mais aussi sur (et contre) un report de l'âge de la retraite à 66 ans dans un premier temps, puis à un âge fixé en fonction de l'espérance de vie. En 1948, lors de la création de l'AVS, l'espérance de vie à la naissance était de 69 ans pour les femmes et de 65 pour les hommes. Beaucoup mouraient donc avant de pouvoir toucher leur retraites. Aujourd'hui, l'espérance de vie est, au moins, de 85 ans pour les femmes et 81 ans pour les hommes. Et la droite tire ce raisonnement : plus longtemps on peut espérer vivre, plus longtemps il faudra attendre de pouvoir prendre sa retraite avec de quoi vivre. C'est la proposition faite par une initiative des jeunes PLR, soutenus par toute la droite. Mais est-ce qu'il sont prêts à l'avancer, l'âge de la retraite, si l'espérance de vie devait se réduire, puisqu'ils sont prêts à le repousser si elle augmente ? On a comme un doute, là... De toute façon, 36 % des hommes et 26 % des femmes continuer en Suisse à travailler au-delà de l'âge de la retraite, certains et certaines pendant au moins encore dix ans: à l'âge de 74 ans, 14 % des hommes et 7% des femmes sont encore pro-fessionnellement actifs. Parce qu' ils et elles y prennent plaisir ou qu'elles et ils n'ont pas le choix ? 

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