Brèves Troubles
Notre camarade député Sylvain Thévoz appelle dans GHI (le 26 juin) à la rénovation de La Clairière (la prison genevoise pour mineurs). Ben non, faut pas la rénover, La Clairière, faut la laisser dans son jus, et même la remettre dans l'état où elle était quand nous y fetions notre 18e anni-versaire. On a déjà rénové la prison de Saint-Antoine (pour en faire un Palais de Justice), où c'est notre 20e anniversaire que nous célébrions, alors touchez pas à La Clairière, merde, quoi, c'est une question de mémoire. De patrimoine. Bon, d'accord, c'est aussi une question d'histoire personnelle. A part ça, un détenu.e genevois.e sur cent (y compris une octogénaire détenue à l'unité cellulaire de l'Hôpital) était, début avril, âgé de plus de 65 ans. Ce qui par définition ne concerne pas les détenus de La Clairière, forcément, c'est des djeuns. L'Office cantonal de la détention précise que les vioques sont soit seuls en cellule, soit détenus avec d'autres vioques. Le panard absolu, quoi : regarder Derrick à la télé avec Joe Biden...
L'Office cantonal genevois de la sta-tistique
nous apprend qu'en 2023, les 270'532 femmes résidant dans le
canton portaient 31'760 prénoms différents et que de tous ces
prénoms, c'est Maria qui était nettement le plus répandu
(9'211 femmes le portaient), suivi de Marie (2'458) et d’Ana
(2'026). Le prénom Maria arrivait au premier rang parmi les
populations espagnole, italienne et portugaise ainsi que parmi
la population suisse. Il prenait la première place des prénoms
des femmes âgées de 20 ans ou plus, mais seulement la 14e
place pour les moins de 20 ans. Le prénom Marie était le plus
fréquent pour les Françaises du fait des femmes âgées de 70
ans ou plus. Quant aux hommes, ils portaient 26 475 prénoms
différents. José (3'060 personnes) était le plus courant, en
tête dans les populations d’origine espagnole et portugaise de
plus de 50 ans suivi de David (2'676) et de Daniel (2'486).
Tout ça est très biblique, non? Faut arrêter de pleurer sur la
déchristianisation ou l’irréligion galopante...
Plus de la moitié des 75 pays les plus pauvres du monde ont vu leur produit intérieur brut par habitant progresser moins vite que les pays riches de 2023 à 2024, et pour un tiers d'entre ex, leur PIB était inférieur en 2023 à celui d'avant la pandémie covidienne. En Afrique subsaharienne et en Asie de l'Est et du Sud, le taux d'extrême pauvreté dans certaines régions est huit fois plus élevé que la moyenne mondiale. Bref, on est en pleine vérification de la théorie du ruissellement -mais celle de la pauvreté, bien entendu. Pour le ruissellement de la richesse, voyez avec Musk...
Commentaires
Enregistrer un commentaire