Brèves de comptoir

 La Jeunesse socialiste a déposé début février son initiative populaire «pour l'avenir», qui veut faire payer la lutte contre la crise climatique par les super-riches. L’initiative demande un impôt de 50 % sur les successions supérieures à 50 millions de francs, pour financer la transformation écologique de l'économie suisse. Pour la JS, il s'agit d'un financement «sociale-ment responsable de la protection du climat», la population n'ayant pas à payer pour une crise dont les «ultra-riches» sont les plus grands responsables: «on vise une petite partie de la population, dont l'impact sur le climat est absolument dévastateur». La JS estime à six milliards de francs le produit de cet impôt, qui pourrait être investi dans des transports publics de meilleure qualité et gratuits, la rénovation des loge-ments et des chauffages, la pro-duction d'électricité par des sources renouvelables, la formation dans des métiers utiles  à la défense du climat. Quelque chose nous dit qu'une certaine opposition aux propositions de la JS pourrait se faire jour à droite et du côté patronal.

Plus de huit personnes sur dix déclarent être en bonne santé et heureuses dans le canton de Genève, nous annonce l'Office cantonal de la statistiques, sur la base des  résultats 2022 de l’enquête suisse sur la santé (ESS) pour le canton de Genève, qui montrent que la majorité de la population genevoise se déclare en bonne ou très bonne santé (86 %) et affirme avoir été heureuse la plupart du temps pendant les 4 semaines précédant l’enquête (81 %). Pourtant, la même enquête rapporte que la consom-mation de médicaments augmente: alors qu'en 1992, 45 % des personnes interrogées disaient avoir pris un médicament quelconque au cours des 7 derniers jours, en 2022, leur part est de 58 % et la part des personnes ayant consommé des médicaments contre la douleur (médicaments les plus fréquents) a quasi doublé. Ils prennent quoi, au juste, pour être heureux et en bonne santé, les Genevois et voises ?

ça lui manquait à Maudet, pas de se retrouver au tribunal (ça, c'était déjà fait), mais de s'y retrouver en tant que conducteur de bagnole. Ben ça aussi, c'est fait, le 30 janvier : Maudet s'est retrouvé devant le tribunal de police pour un incident de circulation survenu le 24 mars de l'année dernière aux Acacias: il avait bugné la voiture qui roulait devant lui et avait dû freiner, et s'était esbigné après. Mais le conducteur de la bagnole bugnée avait relevé le numéro de plaque de la bagnole à Maudet et l'avait dénoncé à la police. Qui retrouve Maudet, Qui assure tout ignorer de l'incident. Manque de pot, la police retrouve des  «dégâts matériels légers» sur les deux véhicules, qui confirment qu'ils se sont heurtés. Et donc, Maudet se prend une prune de 2100 balles. Qu'il conteste. Et finit par être acquitté par le Tribunal de police au bénéfice du doute et  «en l'absence d'éléments matériels», pourtant constatés par la police. Donc, finalement, Pierre Maudet n'a officiellement embouti person-ne. Pas cette fois. Avant, c'est une autre histoire, politique celle-là. Mais le service des contraventions peut encore fait appel. Il aurait tort de ce gêner, on ne s'en lasse pas, des aventure de M le Maudet. 

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